En juin prochain, dans le parc du Thabor, vous pourriez croiser de drôles de groupes de curieux, penchés sur des pissenlits, accroupis autour d’une mare, ou encore absorbés par la quête de coccinelles. Colloque de scientifiques internationaux ? Pas vraiment… Nouveauté de cette édition, le Lab’tites bêtes  invite le public de 360 Possibles à s’inspirer de la biodiversité pour repenser les situations professionnelles.

Mathilde Dano sera l’une des guides de cet atelier d’observation de la nature. Membre du Cercle naturaliste des étudiants de Rennes (CNER), elle aidera les participant·e·s à repérer des animaux et à étudier les caractéristiques de quelques unes des 3 200 plantes du parc. “On ira se promener du côté des cours d’eau et aussi dans le jardin botanique, où on pourra notamment parler de pharmacopée. Mais il y a de la biodiversité à observer partout, y compris des plantes qu’on ne remarque plus, comme les adventices de jardin.”

Prendre le temps de l’observation, c’est porter un regard neuf, curieux, sur son environnement quotidien. C’est aussi oser changer de posture, en levant la tête ou en regardant le monde au ras du sol. À ces conditions, l’évident et le familier peuvent se révéler sous un nouveau jour.

Saviez-vous par exemple qu’une pâquerette n’est pas une fleur, du point de vue botanique, mais plutôt une sorte de petit bouquet ? L’anecdote naturaliste se suffit à elle-même, facile à placer lors d’un repas de famille. Mais elle peut aussi devenir le prétexte d’un exercice de créativité. Comment pourrions-nous transposer ces observations de la nature aux situations professionnelles ? Quels enseignements pourrait-on en tirer ?

Ces questions seront au coeur de l’animation proposée par Sylvie Courcelle, spécialiste en créativité et innovation. Avec elle et Mathilde Dano, vous vous laisserez peut-être entraîner à philosopher sur les amphibiens. “Dans une mare, ils n’ont qu’une toute petite place. Pourtant, en cas de problème, ce sont les premiers touchés. Ils sont donc de bons indicateurs de l’état de santé d’un écosystème. Ce qui prouve que même le plus petit organisme a son utilité !”