Le biomimétisme fera mouche encore une fois à 360 Possibles! L’an dernier, vous avez découvert que les abeilles sont une précieuse source d’inspiration pour le management et que l’hémoglobine des vers marins contient des clés thérapeutiques. Maintenant que vous entrevoyez tout le potentiel du biomimétisme, laissez-vous guider dans sa version systémique… et américaine.

Imaginez: des entreprises qui fonctionneraient comme des écosystèmes. Non, pas des communautés de liens économiques; de vrais écosystèmes, au sens biologique du terme, qui seraient capables de purifier l’eau, de piéger le CO2, de réguler la température…

Cette ambition a pour nom “Factory as a Forest”. Elle est portée par l’entreprise Interface, spécialisée dans la fabrication de moquette, et Biomimicry 3.8, leader mondial du conseil en biomimétisme.

Pour Interface, pionnière du développement durable, éliminer l’impact négatif des installations industrielles n’était plus suffisant. Il fallait devenir une entreprise positive, “restauratrice”. Cette réflexion a trouvé un écho auprès des équipes de Biomimicry 3.8, qui ont sorti de leur chapeau d’audacieux d’indicateurs : les “Ecological Performance Standards (EPS)”.

Ces indicateurs servent d’abord à quantifier les bénéfices que génèrent gratuitement une forêt. Une fois établis, ils deviennent des objectifs de performance pour l’entreprise. Autrement dit, celle-ci se lance le défi de s’aligner sur le comportement d’un écosystème efficace et généreux, en faisant profiter la communauté locale de retombées vertueuses. Pour cela, elle doit repenser ses sites de production en usines à écoservices.

Vous n’êtes pas sûrs d’avoir tout compris ? Venez à 360 Possibles rencontrer les deux personnes qui parlent le mieux de “Factory as a Forest”. Erin Meezan, responsable Développement durable chez Interface, et Nicole Miller, directrice de Biomimicry 3.8, partageront dans une conférence leur conviction commune: prendre la nature “comme référence ultime”.